"L'affaire est trouble"(Raspail)

Publié le par Nectaire Tempion

Des bribes d’information, pas entièrement concordantes, entretiennent la curiosité sur l’affaire Polanski. Monsieur Raspail, dont le talent n’est pas mince, résume tout cela d’un mot, sur « e-deo » : « trouble ». Puis il rouspète, non sans pertinence, sur le thème : « Selon que vous serez puissant ou misérable ».

Œuf corse, comme disait Bérurier, vedette de la maison poulaga, au temps où les inspecteurs, même principaux, de police, n’arboraient pas encore de grades militaires.

C’est là une norme, non pas juridique, mais sociale. Pas intangible, toutefois, car elle s’inverse, comme le yin et le yang, quant un petit juge à l’ego disproportionné saisit l’occasion de montrer qu’il est le chef (ou la chéfesse). Gare alors au notable qui tombe dans ses griffes.

Il y a trente-deux ans, un obscur magistrat, probablement élu (je suis partisan de l’hérédité dans les charges de judicature), s’est payé Polanski. D’accord, il avait la plus grosse.

 

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