Le feuilleton
Nouvelle déjà défraîchie : un magistrat qui, depuis, a pris sa retraite, a menti à propos de l’affaire ; c’est rudement vilain. Mais, fraîches ou réchauffées, car beaucoup se répètent, les inepties se ramassent à la pelleteuse, à l’instar des bac + 5, selon Monsieur Georges Kelman (un Bourguignon).
Une question n’empêche pas de dormir les internautes : elle va pourtant devoir être tranchée par une juridiction suisse. L’allongement, par la loi suisse, du délai de prescription de l’action pénale, permet-il, à défaut de disposition expresse, l’application de la loi nouvelle, en l’occurrence l’extradition, à une action en cours à l’étranger, mais prescrite en droit suisse, donc contraire à l’ordre public helvétique, sous l’empire de la loi ancienne ? Complication en vue : un Code de procédure pénale suisse remplacera l’an prochain les bons vieux codes cantonaux.
Passionné par l’anecdote salingue, l’homme de la rue ne témoigne pourtant que peu d’intérêt au rôle de la mère. Moi qui ai une vocation rentrée de proxénète, si j’avais une fille de treize ans, je l’autoriserais, moyennant finance, à passer la nuit avec un monsieur, sans me demander à quoi le client consacrera ladite nuit : prendre des photos, écosser des pois ou que sais-je encore ? Les michés sont si vicieux…