"La fascination nazie"

Publié le par Nectaire Tempion

 

Entre guillemets, car ce n’est pas de moi. Sous ce titre, Annie Rey-Goldzeiguer a introduit une subdivision, qui occupe les pages 49 à 53 de son ouvrage : « Aux origines de la guerre d’Algérie, 1940-1945, de Mers-el-Kébir aux massacres du nord-constantinois », La Découverte & Syros, 2001. Quelque envie que j’en aie, je ne recopierai pas l’entier passage ; ce serait un peu longuet comme brève citation. Voici donc une mise en bouche :

« Vassel a recruté comme adjoint Abderrahmane Yassine, d'origine tunisienne, ancien étudiant en lettres qui a écrit quelques articles pour El Ouma, le journal du Parti du peuple algérien (PPA). Introduit dans les milieux nationalistes algériens à Paris, il est au courant des premiers contacts noués avec le régime nazi à Berlin, dès juillet 1939, par un petit groupe de jeunes militants du PPA, le Comité d'action révolutionnaire nord-africain (CARNA) : emmenés par Belkacem Radjef et Mohamed Taleb, ils avaient constitué une organisation clandestine avec des jeunes de la Casbah pour préparer l'action armée et ils avaient demandé aux Allemands de les former dans ce but. Mis au courant de cette démarche, Messali Hadj, le leader du PPA prisonnier à El-Harrach, avait refusé toute collaboration et rejeté les propositions du CARNA  : « Comment leur faire confiance alors que dans son livre, Mein Kampf, Hitler traite les Arabes de race inférieure ? Ce serait conduire le peuple à l'abattoir . » Et Messali avait sommé les membres du CARNA de démissionner du parti. »

A vous de lire la suite dans le texte cité.

 

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