Le sang n'est plus le détergent de l'honneur
Un politicard a publiquement (car devant les étranges lucarnes) insulté un plumitif.
Iront-ils sur le pré ?
Avant quatorze, c’était de rigueur. Mais, de nos jours, l’offensé préfère procéder en vue d’obtenir des dommages-intérêts.
En l’occurrence, ce ne serait d’ailleurs pas un duel mais une corrida : en effet, il est difficile de voir le visage de l’offenseur, le dénommé Mélenchon, sans que vienne à l’esprit ce mot de Valéry : « la bêtise au front de bœuf ». Baudelaire, moins vachard, avait dit : « la bêtise au front de taureau ». Ecartons gentiment l’égorgement hallal au profit de la corrida.