Le sang n'est plus le détergent de l'honneur

Publié le par Nectaire Tempion

Un politicard a publiquement (car devant les étranges lucarnes) insulté un plumitif.

Iront-ils sur le pré ?

Avant quatorze, c’était de rigueur. Mais, de nos jours, l’offensé préfère procéder en vue d’obtenir des dommages-intérêts.

En l’occurrence, ce ne serait d’ailleurs pas un duel mais une corrida : en effet, il est difficile de voir le visage de l’offenseur, le dénommé Mélenchon, sans que vienne à l’esprit ce mot de Valéry : « la bêtise au front de bœuf ». Baudelaire, moins vachard, avait dit : « la bêtise au front de taureau ». Ecartons gentiment l’égorgement hallal au profit de la corrida.

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