Ma réforme de l'ENA

Publié le par Nectaire Tempion

Transigeons !

Je renonce à être le Vieux Bouddha de l’ENA.

Ne l’abolissons pas : je pisserais dans la soie mais, je le concède à regret, il n’y a pas que le plaisir dans la vie. Cela ferait si cruellement deuil aux gaullistes, que pourtant j’exècre, mais je ne suis pas inhumain…

Les candidats seraient sélectionnés par de faux nobles, énarques, comme de bien entendu, parmi les petit-fils d’énarque, comme de bien entendu, fils d’énarques, comme de bien entendu, et fils d’instituteurs, comme de bien entendu.

Vous me direz : où est le changement ?

Roture obligatoire. Non que, pour l’heure, les vrais nobles soient nombreux parmi les énarques, mais enfin, il y en a.

Seraient en revanche accessibles à celles et ceux qui se sont donné la peine de naître trois corps, sur concours spécial :

Le Conseil d’Etat, filtré par un jury d’agrégés de droit public.

La Cour des comptes, filtrée par un aréopage de connaisseurs en peinture ancienne.

Le Quai, où le grand concours serait rétabli selon les modalités décrites par Jacques Beyens dans « Au bout du Quai ».

Ce serait déjà mieux, non ?

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