Picasso a la cote

Publié le par Nectaire Tempion

Sa production a de la valeur ; elle est bancable, l’étalon du bancable : un peu comme le dollar, mais cette devise est faible, tandis que le Picasso est soutenu.

Comparez le prix d’un Picasso et d’un Drouais ! Ce serait une chance pour moi, si je n’étais pas raide au point de ne pouvoir acheter même un Drouais.

Le temps n’est plus où les épiciers s’esclaffaient devant sa peinture : ils ne connaissent que lui. Les beaufs prononcent son nom avec la nuance de respect qu’inspire le billet gagnant au Loto.

Pourtant, on a peint pire depuis, et ça se négocie encore plus cher.  Mais ces valeurs n’ont pas encore atteint la notoriété du malaguène.

Sauf à la corbeille.

A noter que les boursiers interviennent sur le marché du vieux papier de collection : ils adorent les titres démonétisés, mais souvent richement gravés.

 Un vrai comportement de curieux, d'amateur.

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