Charles Maurras

Publié le par Nectaire Tempion

N’aimait pas disserter de politique.

Il est entré en politique comme on entre en religion, vu l’urgence, mais sans vocation.

Son truc, c’était la poésie.

Comment cet homme de devoir – petit-bourgeois, je sais – mais homme de devoir, si épris de rigueur, si étranger aux compromissions et même aux compromis, bref, si psychorigide – on le lui a assez reproché – a-t-il pu admettre la thèse orléaniste, juridiquement insoutenable, sur la dévolution du trône de France, au décès du comte de Chambord ?

Je donne ma langue aux chas, pardon, aux chats.

Mais il a changé la manière de parler politique. La travailleuse Laguiller, par exemple, lui doit beaucoup, comme l’a souligné, avec une pointe de taquinerie, Monsieur Gérald Messadié, dans « Coup de gueule contre les gens qui se croient de droite, et quelques autres qui se disent de gauche ».

Mais chut, c’est défendu. Lisez-le en cachette, pompez-le, mais ne l’avouez jamais.

 

 

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