Défense et représailles
La défense tend à parer l’attaque ; les deux sont concomitantes.
Les représailles sont punitives ; elles sont postérieures à l’agression.
La puissance publique a vocation à imposer sa paix, à la place de l’attaque, de la défense et des représailles. A cette fin, elle éduque, intimide, réprime. Celui qui tient le gros bâton est instituteur, gendarme et juge.
Mais, chronologiquement, le pouvoir est d’abord judiciaire. Arbitrant les conflits, le potentat impose sa domination par le biais de la justice : il dit le droit, son droit.
Comme disait le père Ubu : « Pourquoi le mauvais droit ne vaudrait-il pas le bon ? »