Le complot

Quand j’étais jeune, on m’a fait traduire « La conjuration de Catilina », alors que je n’avais rien fait de mal à personne. Le latin s’oublie, pas la peine qu’on a dû se donner pour l’apprendre. C’est pourquoi Strawinski, ou, peut-être, Prokoviev (l’un des deux), a dit : « Il faut traiter le piano comme il le mérite, comme un instrument de percussion ».

Je suis rancunier aussi, mais pas au point de nier l’existence, au cours de l’histoire, de nombreux complots.

En a-t-on fait la théorie ? Si oui, je le l’ai pas lue.

Ce qu’on voue aux gémonies, sous le nom de théorie du complot, est une désinformation (Volkov blâmait le mot « intoxe »), une rumeur, une psychose, et non une théorie.

Un stratège, ou un politologue, devrait s’y mettre.