Les conservateurs
ne sont pas les mécontents qui se réfèrent à la coutume, comme votre serviteur, mais les satisfaits du régime établi. D’autres mécontents prêchent la réforme, ou rêvent de révolution. Les libéraux étaient conservateurs sous Louis-Philippe. L’usurpateur en exercice est conservateur, en ce sens qu’il désire rempiler. Les énarques sont conservateurs, en ce sens qu’ils sont résolus à maintenir, en ouvrant au compte-goutte des filières aux jeunes ploucs les plus performants, donc les plus dangereux, le mode actuel de recrutement de ce qu’ils appellent élite.
Sur la circulation des élites, voyez Pareto.