"On ne se rend pas, on se fait tuer" (Napoléon)

Publié le par Nectaire Tempion

 Le 6 juillet 1782, devant Negapatam, sur la côte de Coromandel, le capitaine de vaisseau de Cillart, commandant le Sévère, amena son pavillon devant l’ennemi, plus précisément le Sultan, commandé par Watt. Il aurait même fait, avec son chapeau, signe aux Anglais de ne plus tirer. Puis il canonna son vainqueur auquel il infligea « un terrible tir d’enfilade ». C’est encore pire que le « fire » du « parlementaire » Howe.

Watt se présenta le lendemain devant le chef d’escadre français, Suffren, qui ne le reçut pas, pour réclamer le Sévère, puisqu’il s’était rendu.

Il s’avéra qu’après s’être dégonflé, Cillart se vit imposer par deux de ses officiers, les capitaines de brûlot Dieu et de Rosbo, de hisser à nouveau le pavillon et reprendre le combat.

Le 18, Suffren démonta Cillart de son commandement. Il demanda des récompenses pour les deux capitaines de brûlot qui, après tout, avaient gardé le Sévère au roi de France.

Rémy Monaque, op. cit., pp. 247-254.

 

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