Un mot qui tue et pue

Publié le par Nectaire Tempion

Il sent la presse de caniveau : pédophile.

Parangons de vertu, contempteurs du vice catholique, les organisateurs de gay prides ne sont pas pédophiles.

Je suis catholique, donc pédophile.

 

Sortons, si faire se peut, du caniveau.

L’âge légal est un seuil. Au-dessous, la loi de tel ou tel Etat interdit les relations sexuelles entre un(e) plus jeune et un(e) plus âgé(e), avec une sanction pénale à la clef. Une accusation calomnieuse, si elle prospère, et que les faits mensongers ne sont pas prescrits, peut avoir des conséquences graves. Ce n’est pas la manière la plus élégante de régler leur compte à ses ennemis. Les accusations calomnieuses devraient être lourdement réprimées.

Et les véridiques ?

L’existence matérielle des faits devrait être vérifiée avec sérieux. Tel ne fut pas le cas quand le juge d’Outreau écarta une expertise médicale selon laquelle une fillette, censée avoir subi une copulation, était vierge.

Aspect important de la question : la gravité des faits établis : délictueux, ou criminels. Concrètement : touche-pipi cucul-la-praline, ou pénétration sous une contrainte, physique ou morale, mais effective.

Autre aspect : avant, ou après le premier poil de slip, comme dit Titœuf.

Avant : que la victime ait fréquenté la crèche ou l’école primaire n’est déjà pas indifférent.

Après : plus l’âge de la ou du partenaire s’approche du seuil, plus il faudrait se montrer prudent dans la répression.

Voilà : persiste et signe. Je sais que ce que je viens d’écrire sera retenu contre moi. Mais je n’en dirai pas plus long sans l’assistance de mon avocat.

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