Insom-nuit de Chine
Le courtisan Fou Lao-li, en littérature Calebasse Inutile, vit sans joie la décadence ming. L’apogée t’ang lui inspire de la nostalgie.
Ayant consacré sa journée à quelque intrigue, il rentre chez lui et gagne sa bibliothèque. Il se met en position d’écrire. Le calme monte en son esprit.
Alors le dignitaire rédige deux sentences parallèles :
- subjuguer les barbares par la conquête militaire ;
- maîtriser ses pulsions par l’observance des rites.
Puis, le lettré, qui ne déteste pas les jeunes garçons, calligraphie ce quatrain de style noble :
Voluptueuses fleurs d’osmanthe
Mais sérénité du foyer.
Les ancêtres sont satisfaits :
La concubine est accouchée d’un fils.